Québec (enfin...)

Publié le par Isfarniente

Bon ben puisque c'est mon premier post je crois que je vais tout reprendre depuis mon arrivée (he oui je n'ai eu l'internet que le 9septembre et depuis je cherche le temps pour poster).


Le voyage:

       Je suis parti de Nîmes le 21 / 08 à 6h du matin par TGV, pour arriver à Paris-Gare-de-Lyon à 9h12, suivi du métro (qui affichait déjà complet) jusqu'à l'aéroport Roissy-Charles De Gaulle auquel je suis arrivé vers midi au début de l'enregistrement. Départ du vol à 14h30 de Paris pour arriver à 15h30 à Québec même (21h30 en France). Déjà à l'aéroport j'ai eu une petite impression sur l'accueil québécois: les douaniers sont plutôt souriants, tout le monde est content contrairement à ce que j'ai vu à Paris.
       Il m'a ensuite fallu prendre le taxi pour faire les 30 km séparant l'aéroport de l'Université, qui passent vite avec les annecdotes du chauffeur et sa description de la région. 
     Donc finalement il m'aura fallu 15h30 environ pour faire le voyage.


L'installation:

     Arrivée à l'Université j'ai pris possession d'une chambre sur le campus. Il y a juste ce dont on a besoin: lit, bureau, rangements, bibliothèque pour mettre les livres, et lavabo. Vu qu'il ne fournissent pas les draps, il faut s'en procurer dès l'arrivée. Pour cela pas de problème: ils ont 3 centres d'achats (Place Laurier, Place Ste-Foix et Place de la Cité) à 15-30 min à pied de mon pavillon. Encore que on peut avoir un problème à l'intérieur: se perdre. Ils ont tellement de magasins, qu'on ne sait pas où aller. Pour vous donner une idée, dans le plus petit des trois il y a 150 magasins et 40 restaurants, contre 350 magasins et  une centaine (si mes souvenirs sont bons) de restaurants dans le plus grand. Et ne croyez pas que ce sont des petits: ils sont de la même taille que ceux de Paris.
     Ensuite concernant mon inscription à l'Université Laval, il suffit de faire les démarches indiquées dans le dépliant que j'ai reçu à savoir: l'inscription au bureau du régistraire et le choix des cours. Vu que je suis arrivé une semaine avant il n'y avait pas de monde donc j'ai fini rapidement l'inscription. Pour les cours j'ai du voir le directeur du programme, M. Etienne Marceau. Vu que je l'avais déjà rencontré une fois à l'ISFA et qu'avec M.Leboisne on avait prédéterminé les cours que je devais suivre, il n'y a pas eu beaucoup de problèmes.



Québec:
     Vu que c'est la première fois que je suis en Amérique (et même que je suis en dehors de la France, même si une fois à Milan...), j'ai été surpris par l'espace et son occupation. Tout est grand, il faut entre autre parcourir 19 kilomètres pour rejoindre la ville à partir du campus, soit une demi-heure en bus. Une fois en ville, qu'on veuille faire les boutiques ou des visites (ou même se promener), c'est le même chemin: Rue St-Jean jusqu'au château. Les principales activités touristiques à Québec sont les visites culturelles aux musées, les tours du vieux Québec, la promenade sur les remparts (c'est la dernière ville fortifiée au Nord). Le Vieux-Québec est petit, et pour aller du Fleuve (le Saint-Laurent) au château il y a plus de 100 mètres de dénivelé: ça tire dans les jambes. Les parcs ici sont immenses et en particulier les Plaines, je ne les ai pas encore tous fait.
     Ils ont également l'Observatoire de Québec: il s'agit d'un immeuble de 31 étages d'où, de ses 225mètres de hauteur, on a une vu sur toute la ville. J'y ai pris quelques photos que j'essaierai de vous mettre plus tard. Par contre, j'ai vu l'Aquarium de Québec: vous y voyez certes quelques belles espèces (ours blanc et morses), mais le Marineland d'Antibes est de loin plus attractif que leur aquarium.
    
    En ce qui concerne la région du Québec je ne suis allé qu'à la Baie Sainte-Catherine pour le moment. C'est à 220 kilomètres de la capitale. Il m'a fallu 3 heures de bus pour y aller. J'ai ensuite pris un bateau pour faire une croisière de 3 heures sur le fleuve afin d'observer les baleines. Malheureusement ce jour là il y avait beaucoup de vent, on avait des vagues de 8pieds donc on a du se diriger vers le fjord. Ils appellent ça une rivière, mais il faut savoir qu'elle fait 165 km de long et 268mètres de profondeur (et ils appellent ça une rivière). Quant au lac, je précise qu'à cet endroit on ne voit pas la rive d'en face: elle est à 25 kilomètres (et à l'estuaire le fleuve en fait 90 de large). Donc finalement pour en revenir aux baleines, je n'aurai vu que quelques familles de béluga et un petit rorqual. J'étais déçu, je m'attendais à voir les grosses telles que les baleines à bosse. Heureusement la balade en bus était magnifique: on traverse des forêts comme dans les Vosges, on voit plusieurs paysages différents; seuls les pilonnes des lignes à haute tention viennent gâcher le paysage à l'horizon. 

    



La vie à l'université:

      Passons maintenant à la vie sur le campus. L'université accueille chaque année 40 000 étudiants et 10 000 personnes y travaillent régulièrement (en plus des étudiants). C'est comme une petite ville: on trouve tout ce qu'on veut: il y a des points de restauration dans chaque pavillon, une bibliothèque comme je n'en ai jamais vu (on y trouve tout ce qu'on veut; d'ailleurs si on a envie de certains disques qu'ils ont on peut les copier donc si vous avez des envies...).
     Le centre de sport de l'université, le PEPS, est le plus important site de sport du Québec et reçoit régulièrement des matchs de football américain et de hockey. D'ailleurs il paraît que l'équipe universitaire de foot gagne quasiment tout le temps (contrairement à une certaine équipe lyonnaise... tu as du boulot coatch).
     Concernant la nourriture ils n'ont pas vraiment de spécialité, sauf la poutine (des frites, une sauce et du fromage sans goût) et la fondue chinoise (si si, c'est québécois). Ils essaient de reproduire les mets français et italiens avec leurs produits mais rien ne vaut la cuisine française: c'est bien un des rares domaines dans lequel je pense qu'on est bon (les grêves aussi, je sais Nico).  De plus le rythme américain est différent du rythme français: le matin déjeuner, le midi c'est le dîner avec soupe et le soir, vers 17h30 -18h, c'est le souper. Donc pour répondre à la question qu'on pourrait se poser: à quelle heure diner (ou souper en québécois)? Dans les résidences le soir on repère facilement les français: ce sont les seuls en cuisine entre 19h et 21h. Quant à la nourriture, elle n'est pas comme celle décrite par Nicolas et Florent: on a bien du lait, tous les aliments se mangent, les repas préparés sont "sains" (entrée par la soupe, plat principal avec viande-féculents-légumes, dessert). Par contre je n'ai pas vu de baguette, ni de pains au chocolat ou de croissant comme en France.
     Il me reste à parler de la diversité: je vois peu de québécois en proportion par rapport au nombre d'étudiants et au fait qu'on soit à Québec.



Les cours:

    He oui, il faut bien parler du travail, on est quand même là au départ pour ça (raison officielle, pas toujours officieuse). Donc comme les autres "isfaventuriers", j'ai 15h de cours par semaines et encore si j'enlève les pauses j'arrive à 12h30. Un cours de 2h se termine tout le temps au bout d' 1h50 avec une pause de 10 minutes au milieu. Le gros avantage dans les cours ici c'est que, comme l'ont souligné les copains, il n'y a pas de bavardages et le prof n'a pas à faire la police, chose déconcertante en France arrivé à un certain âge.
   J'ai 4 cours dont 2 dans une classe de 15 élèves, aussi bien en doctorat qu'en Master, et 2 autres avec une classe de baccalauréat (soit niveau licence) de 60 élèves. Dans les deux dernières classes (baccalauréat), les québécois sont en nette domination, mais au niveau du master, ils sont 2 dans un cours et totalement absents dans le cours principal. La domination est maghrébine: on a la "Tunisie connection".
   Concernant le travail à fournir, on se doute bien qu'avec seulement 15h de cours par semaine on va avoir du boulot à côté. J'ai donc beaucoup de lecture à faire, dans le cours de statistique j'ai l'impression qu'il faut que je rattrape le cours de statistiques inférentielles donné à l'ISFA en plus de suivre le cours actuel. J'ai aussi les lectures spéciales, qui me font voir quelques chapitres qu'on voit en France mais que mes cours ne m'enseignent pas, ainsi que quelques chapitres vu au Québec en 2ème année de baccalauréat (licence). Bref j'ai du boulot.
    Il y a aussi le travail des matières actuelles qu'il faut faire c'est-à-dire exercices, leçons, devoirs à rendre (ils appellent ça des TP ici) sous Latex de préférence, donc il va falloir en apprendre le langage (encore un truc de plus à faire).
    Quant à l'intégration en classe, en master il n'y a pas de problème: le fait d'être en résidence permet de travailler plus facilement avec les autres de la classe, donc on est vite intégrés (en plus le bagage mathématique des classes prépas fait que je comprends assez bien et il m'arrive d'aider les autres).



Sur ce je termine mon premier post, je ne pouvais pas avant le 9 septembre(absence d'internet), et après entre les oublis et le travail il n'était pas facile de trouver un créneau. Donc j'ai été long je sais, mais je ne pense quand même pas avoir battu Nicolas. De plus je n'ai pas eu de difficultés avec l'accent et je ne pense pas l'avoir attrapé (désolé vous ne pourrez pas vous moquez de moi pour ça).

Donc à bientôt, amusez vous bien.
Bises aux filles et poignée de main aux garçons;).


Sébastien

(je sais il n'y a que moi mais bon, je signe toujours)

Publié dans Québec

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N
Désolé mesure ton post, je pense que tu fais plus!!!<br /> Enfin pour les stats moi c 'est pareil. Et puis n'oublie pas, ici le football, c'est le football CANADIEN, pas américain, et les vrais canadiens te diront que ça change tout!!!
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